Défaillance des startups : les 20 erreurs à éviter

« Dans la vie d’une startup on distingue deux périodes clés : avant l’ajustement du couple produit/marché, et après. Une fois le couple bien ajusté, le succès est en général au rendez-vous. »

Marc Andreessen, co-créateur de Mosaic et créateur de Netscape.

Pour une entreprise qui se lance dans le secteur du numérique, l’épreuve des cinq premières années d’existence est sans appel : à peine deux start-up sur trois y survivent. Pour autant, l’échec n’est pas une fatalité. Il est toujours possible d’atténuer les risques, mais encore faut-il les connaître ! À cet effet, exaegis a identifié les 20 causes les plus fréquentes de défaillance des start-up1. En tête du peloton : une mauvaise écoute du marché, une trésorerie faible et une équipe inadaptée. Des erreurs qui auraient parfois pu être évitées : réussir, c’est prévoir.

  1. Ne pas répondre à un besoin précis du marché (42%)

La réussite suppose d’avoir identifié une réelle attente des clients.

  1. Manquer de cash (29%)

Pour avoir les reins solides, il est nécessaire d’avoir une bonne capitalisation, savoir convaincre les investisseurs et ne pas vivre au-dessus de ses moyens.

  1. S’être mal entouré (23%)

Pour être performante, une équipe doit être motivée, qualifiée, et partager une vision commune.

  1. Se faire doubler (19%)

Pour qu’une solution ne soit pas rapidement surpassée par une autre, il faut soigner les détails : choix technologiques, financement, motivation.

  1. Développer un produit trop coûteux (18%)

Un bon produit trop coûteux à produire risque d’engendrer une sous performance commerciale.

  1. Décevoir les utilisateurs (17%)

Si le produit est mauvais ou inadapté, les utilisateurs le rejettent.

  1. Se lancer sans business model (17%)

Tout projet d’entreprise doit reposer sur un business model qui prévoit très en amont la monétisation du service.

  1. Sous-estimer le marketing (14%)

Sans stratégie marketing suffisante, le meilleur des produits aura du mal à trouver son marché et à être visible.

  1. Ignorer les clients (14%)

La satisfaction client dépend en partie de la bonne capacité d’une entreprise à traiter les litiges ou les remarques collectées.

  1. Mal évaluer le « time to market » (13%)

Lancer un produit trop vite, ou trop tard, c’est risquer de ne jamais décoller.

Crash Test exaegis

  1. Se disperser (13%)

Il est dangereux de changer d’idée ou de vision trop vite, trop souvent, et de perdre de vue les fondamentaux du service créé.

  1. Avoir une mauvaise gouvernance (13%)

Bien répartir les pouvoirs est un art, duquel dépend l’équilibre de l’entreprise.

  1. Mal faire «  pivoter  » son business model (10%)

Il est nécessaire d’être suffisamment agile pour pouvoir réorienter son business model si besoin. Mais attention : opération délicate !

  1. Manquer de passion pour son produit (9%)

Lorsque l’envie de développer un bon produit se fait doubler par l’envie de faire fortune, le danger n’est jamais très loin.

  1. Être mal implanté (9%)

Un bon service doit être facilement accessible afin de trouver les talents et les clients qui vont lui donner vie.

  1. Ne pas susciter l’intérêt des investisseurs (8%)

Un projet « bankable » doit savoir séduire les investisseurs, c’est-à-dire être bien présenté et avoir de belles perspectives.

  1. Mal identifier les contraintes règlementaires (8%)

Qu’elles aient été ignorées, sous-évaluées ou qu’elles surviennent par surprise après le lancement, les contraintes réglementaires mettent toujours en péril la réussite du projet.

  1. Ne pas faire fructifier ses réseaux (8%)

La survie d’une entreprise dépend aujourd’hui de sa capacité à développer son réseau et à bien utiliser les contacts des investisseurs.

  1. Craquer psychologiquement (8%)

Attention au burn-out qui menace les dirigeants surmenés ! Il est important de garder un bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

  1. Refuser de se renouveler (7%)

Si tous les voyants sont au rouge, rien ne sert de faire l’autruche. Il est alors sans doute nécessaire de faire « pivoter » son business model pour ne pas risquer la démission de l’équipe et des clients.

1 Sources : étude CB Insight sur les causes de défaillance post-mortem de 101 startups & observations propres d’exaegis sur un panel plus restreint.

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